Les affres du Rêve [Silhasse]
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Les affres du Rêve [Silhasse]
Chapitre I
Tout était calme comme à son habitude, Silhasse entreprenait son exploration quotidienne avec plaisir bercé par le rêve, c'était aussi l'un des rares moments où il pouvait profiter d'un semblant de solitude qui parfois lui manquait parmi tous ces gens bienveillants. Il se laissait planer à travers les forêts de chimères plus belles et surprenantes les unes que les autres. Pourtant, à ce moment précis le rêve semblât "bouillir" ou plutôt geler, une sorte de froid glacial le saisit jusqu'à la sève. Une silhouette d'une blancheur laiteuse, magnifique apparut dans la clairière -jamais il n'avait vu chose plus belle- il se rapprochât d'elle et émit un:
" -Hé ?!"
Elle se retournât -il ne pouvait ce l'expliquer mais il savait au fond de lui que c'était "Elle"- et quand elle l’aperçut, elle s’enfuit à travers les fourrées .
"-Attend ! Reviens !"
Il se lançât à sa poursuite, mais elle courrait toujours plus vite et sa foulée semblait s'allonger à chaque pas. Puis soudain d'autres silhouettes sombres presque noires et difformes apparurent elles aussi de nulle part se lançant à leur tour après Elle. L’inquiétude grandit en Silhasse il ne pouvait s’empêcher d'imaginer quels horribles tourments Elle subirait si ils l'attrapaient. Il sentit en lui un second souffle gonfler en lui. Il accéléra au point de gagner du terrain sur les poursuivants, plus il se rapprochait d'elle et plus Elle semblait prendre forme comme si elle devenait une part tangible du rêve ! Mais au moment où enfin il arrivât à sa hauteur il trébuchât sur une racine et s’écrasât mollement sur le sol de la jungle. Quand il leva la tête du sol, plus rien... elles s'étaient toutes évaporées comme si rien n'était jamais arrivé, cela ouvrit au fond de lui une brèche, laissant un désespoir infini infiltrer son rêve...
***
"Cela fait déjà plusieurs semaines que j'ai quittés le rêve mais, le souvenir de cette silhouette continue de me hanter sans cesse, parfois elle apparait dans des contrées lointaines, parfois quand je dors et même en combats... Cela me renvoie sans cesse au rêve... " voilà ce qu'avec peine j' avait confié à mon ami (...). Même après en avoir discuté avec mes ainés, cela n'atténue en rien mon besoin de réponses. Trahearne avec qui j’avais longuement palabré sur le sujet, semblait inquiet à mon sujet en plus des problèmes causés par la cour des cauchemars et ceux posé par les revenants et Zhaitan. Le fait que certains Sylvarys sortent perturbé du rêve était pour lui la plus grande menace. Il me répétait sans cesse que je ne devait pas me laisser prendre au piège par mes sentiments et mes doutes qu'ils soient causés par le Rêve ou non ; bien qu'il ne fallait pas les ignorés non plus.
***
Les jours s'enchainaient, les batailles aussi... On allait de campement en campement soutenir tel ordre, défendre telle ville ou tel fort... Zhaitan semblait invincible. C'est un soir dans un campement à la lisière de la foret de Caledon près du feu que j'entendis parler de la bouche d'un frère sylvari plus âgé parler des lucioles automnales :
des gens qui malgré l'état du monde prenaient du plaisirs à le parcourir, des habitués des tavernes, et acceptant parmi eux qui voulaient prendre la peine de s’intégrer à leurs mœurs.
C'est comme cela que je pris contacte avec eux. Quelques jours plus tard, l'un d'eux m'en-menât dans plusieurs endroits magnifiques où la guerre n'avait aucune prise. Comme une révélation, je ne pouvais plus ignoré le plaisirs de parcourir la Tyrrie, connaitre ses coins les plus sombres comme ses plus lumineux.
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